De nos jours, dans le monde post-pandémique, la qualité optimale de l’air intérieur est devenue une priorité centrale, non seulement en termes de confort, mais aussi en termes de la santé, de la productivité et de la durabilité à long terme. Ce regain d'attention a engendré une demande croissante pour des environnements intérieurs bien ventilés, avec des stratégies de ventilation qui sont également surveillées, écoénergétiques et à faibles émissions. L'objectif de ces systèmes, c'est de trouver un équilibre critique : maximiser la qualité de l’air tout en minimisant l’impact environnemental.
Le CO2 (dioxyde de carbone) est un gaz incolore et inodore naturellement
présent dans notre atmosphère. Il joue un rôle essentiel au maintien de la vie sur
Terre : les humains et les animaux l’expirent lorsqu’ils respirent, tandis que les
plantes utilisent le CO2 pour se développer grâce à la photosynthèse. Il
est aussi émis lorsque des combustibles fossiles – tels que le pétrole, le gaz et le
charbon – sont brûlés.
Le CO2 est l’un des principaux gaz à effet de
serre, piégeant la chaleur dans l’atmosphère. Sans l'existence de ces gaz, la Terre
serait trop froide pour supporter la vie. Toutefois, les activités humaines ont
considérablement causé l'augmentation de la quantité de CO2, perturbant
l’équilibre naturel et entraînant le réchauffement de la planète et le changement
climatique.
Le niveau de CO2 dans l’air extérieur est généralement d’environ 400 ppm (parties par million), ce qui est considéré comme normal et inoffensif par rapport aux humains et aux animaux. Dans les espaces intérieurs, tels que les maisons, les écoles ou les bureaux - les concentrations de CO2 sont le résultat d’une combinaison de CO2 extérieur, de la respiration des occupants et de la ventilation du bâtiment. Les niveaux intérieurs de CO2 entre 400 et 1.000 ppm sont perçus comme acceptables. Lorsque les valeurs dépassent cette plage, des mesures supplémentaires doivent être prises.
D'un part, des niveaux modérés à élevés de dioxyde de carbone peuvent provoquer des maux de tête, de la concentration réduite et de la fatigue. D'autre part, des concentrations plus élevées peuvent tout de même produire des nausées, des étourdissements et des vomissements. La perte de conscience peut survenir à des concentrations extrêmement élevées. Afin de prévenir ou de réduire les fortes concentrations de dioxyde de carbone dans un bâtiment ou une pièce, il est nécessaire d'alimenter la pièce en air frais.
À mesure que les bâtiments deviennent plus éconergétiques et donc étanches à l’air, cela signifie que nous avons moins d’air frais qui pénètre à l'intérieur. En plus, les niveaux de CO2 à l’intérieur changent constamment, en fonction de la ventilation, du nombre de personnes et de la durée de leur présence dans un espace clos. Par conséquent, la ventilation est essentielle afin de pouvoir maintenir des niveaux de CO2 à l’intérieur bas. Afin d'assurer une appropriée ventilation, il est recommandé d’installer des capteurs de CO2 - qui indiquent quand l'air frais doit être fourni — et de vérifier et remplacer régulièrement les filtres des systèmes de ventilation intérieurs.
Les capteurs Infrarouges-Non-Dispersifs (NDIR) et Spectroscopie Photoacoustique de (PAS) CO2 sont deux types de capteurs de CO2 basés sur le principe d'absorption des gaz. Les différents gaz absorbent la lumière à des longueurs d’onde spécifiques. La lumière est ajustée et émise à une certaine longueur d’onde, le récepteur mesure le taux d’absorption et, par conséquence, la concentration du gaz peut être calculée. Pour mesurer le CO2, la lumière est ajustée à une longueur d’onde proche de 4,26 μm, ce qui correspond à l’absorption de CO2.
Les capteurs Infrarouges-Non-Dispersifs (NDIR) utilisent un émetteur de lumière infrarouge, généralement une DEL (ou LED), qui envoie de la lumière dans une chambre remplie d'air ambiant vers un récepteur mesurant le niveau de lumière reçue. Les avantages des capteurs Infrarouges-Non-Dispersifs (NDIR) sont leur longue durée de vie, l’interférence minimale d’autres gaz, leur faible coût de cycle de vie et leur fonctionnement précis et stable à long terme.
L’un des inconvénients Infrarouges-Non-Dispersifs (NDIR) est leur taille. Une distance minimale entre l'émetteur de lumière et le récepteur doit être respectée pour garantir un certain niveau de précision. Cela limite l’utilisation du capteur NDIR dans certaines domaines d'application.
Tous les capteurs de CO2 de gaine et d'extérieur de Sentera sont basés sur ce principe.
Les capteurs de Spectroscopie Photoacoustique (PAS) utilisent le même principe de fonctionnement, fondé sur les longueurs d'onde d'absorption, mais contrairement aux capteurs NDIR, qui mesurent la lumière reçue d'une DEL émettrice, les capteurs PAS mesurent l'absorption à l'aide d'un microphone.
Lorsque la lumière traverse le gaz, les molécules de CO2 absorbent des longueurs d’onde spécifiques, ce qui mène à son tour à un effet de réchauffement localisé. Les molécules de CO2 chauffées se dilatent ensuite, provoquant des fluctuations de pression dans l’air ambiant et générant une onde acoustique (son). Un microphone capte ces ondes sonores. L’amplitude du signal acoustique est directement liée à la concentration de CO2 dans l’échantillon.
Les avantages des capteurs PAS sont leur sensibilité élevée, leur temps de réponse rapide, leur large plage dynamique et leurs interférences minimales avec d’autres gaz. Un autre avantage majeur des capteurs PAS est la possibilité de créer un design compact et portable.
Les capteurs PAS représentent un outil puissant pour surveiller les niveaux de CO2 dans diverses domaines d'application. Ils sont parfaitement adaptés pour la surveillance de l’environnement, l’évaluation de la qualité de l’air intérieur, la gestion des serres et les applications industrielles.
Les capteurs d’ambiance Sentera CO2 utilisent tous ce type de technologie de détection.
Tous nos capteurs utilisent l’algorithme d’auto-étalonnage ABC (Automatic Baseline Correction). Cet algorithme est conçu pour être utilisé dans des applications où les concentrations de CO2 descendront à des conditions ambiantes extérieures de (400 ppm) au moins une fois sur une période de 7 jours, et ce pendant 15 minutes ou plus. En général, cette situation se produit lorsque la pièce est inoccupée et que ce faible niveau est considéré alors comme de l’air frais extérieur (la ligne de base). Grâce à ce principe, vous n’avez pas besoin de réétalonner le capteur après l'installation ni au fil du temps.
Les Composés Organiques Volatils (COV) sont un vaste groupe de substances chimiques que l'on trouve couramment dans de nombreux produits quotidiens, tels que l'ameublement, les produits de nettoyage, les fournitures de bureau et les matériaux de construction. Ces substances s’évaporent facilement à température ambiante, libérant des gaz dans l’air. En général, la concentration de COV est 2 à 5 fois plus élevée à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Des exemples courants de COV sont le benzène, le toluène, le xylène, le formaldéhyde, le chlorure de méthylène et l’éthylène glycol. D'ailleurs , des sources typiques sont les peintures et les vernis, les tapis, les adhésifs, les produits de nettoyage et les désinfectants, les assainisseurs d'air, le tabagisme, les photocopieurs, les matériaux de construction comme la mousse, les laques capillaires, les parfums et le bois brûlé. Les COV sont également émis par les humains et les animaux par la respiration, la transpiration et directement par la peau.
Les COV ont un impact à la fois sur la santé humaine et sur l’environnement. Le risque qui se rapport aux problèmes de santé dépend du composé chimique exact, de la concentration et de la durée de l’exposition.
Étant donné que les COV proviennent de sources variées, l'origine de ceux-ci diffère selon la pièce. À titre d'exemple :
Les risques sanitaires liés aux COV dépendent également des niveaux et de la durée de l’exposition.
Les COV contribuent également à la formation d’ozone troposphérique, ce qui entraîne le smog, ils nuisent aux écosystèmes en dégradant la qualité de l’air et en augmentant la pollution atmosphérique.
Afin de protéger votre santé, il est fortement conseillé de réduire l’exposition aux produits et matériaux émettant des composés organiques volatils (COV). Dans tous les cas, la meilleure façon de réduire les niveaux de COV est de les éviter en premier lieu. Cependant, lors d’activités telles que la rénovation ou les travaux de réaménagement, il est souvent impossible d’éviter les COV. Dans ces circonstances, il convient de n’acquérir et de ne conserver que les volumes strictement nécessaires de peintures, détergents et adhésifs. Si un stockage est nécessaire, conservez les produits chimiques dans des zones où les personnes ne passent pas beaucoup de temps, afin de minimiser l’exposition en cas de fuite.
Augmentez la circulation de l’air frais en ouvrant les fenêtres et les portes ou bien en utilisant des ventilateurs afin de favoriser l’entrée d’air extérieur. Maintenez les niveaux de température et d’humidité bas, car les COV ont tendance à dégager davantage de gaz à des températures et à une humidité plus élevées.
Afin de vérifier que la qualité de l’air intérieur reste satisfaisante, il est possuble d'utiliser un capteur. Les capteurs Sentera COVT mesurent la concentration totale de COV, ainsi que la température et l'humidité relative. Ils présentent également une sélectivité élevée à l'hydrogène (H2).
Dans les environnements intérieurs, les niveaux d’hydrogène ont tendance à être corrélés avec
ceux du dioxyde de carbone (CO2 ), car l'air expiré par l'homme contient des
quantités significatives de CO2 (environ 4 %) et de H2 (environ 10 ppm).
Cette corrélation aide à distinguer la présence humaine des autres contaminants, permettant
ainsi de réguler les systèmes de ventilation en fonction du taux d'occupation.
Nos
capteurs vous alertent par LED, SMS ou e-mail lorsque les niveaux de COV atteignent un seuil
critique, indiquant qu'il convient d'augmenter la ventilation pour évacuer l’air contaminé. Les
applications typiques comprennent les salles de fitness, les salles d’attente, les boîtes de
nuit, les restaurants et les halls de production impliquant des peintures et des produits
chimiques.
Le contrôle de la ventilation en fonction des niveaux de COVT est particulièrement utile dans les environnements où la qualité de l’air intérieur doit être continuellemtn optimisée , comme les salons, les immeubles de bureaux et certains environnements industriels.
On pourrait bien attribuer plus de 3 millions de décès par an à la pollution de l’air domestique
La combustion est une source majeure de pollution de l’air, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, notamment par la combustion de combustibles fossiles et de biomasse pour l’énergie.
Dans les environnements intérieurs, la pollution provient d'appareils de cuisson et
de chauffage non ventilés, de chaudières, de la fumée de tabac et de la combustion
de matériaux comme le charbon, le bois, la bouse, les bougies, l’encens et le
kérosène. Ces activités émisent des polluants de combustion nocifs, tels que le
monoxyde de carbone (CO), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre
(SO2 et les particules (PM) – qui représentent des risques importants par
rapport à la santé, en particulier lorsque la ventilation est insuffisante.
L’exposition à ces polluants dans des espaces intérieurs insuffisamment ventilés
pose des risques importants pour la santé ; une ventilation appropriée et
l'utilisation de combustibles plus propres sont donc essentielles pour la qualité de
l'air intérieur et la santé.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et sans saveur qui se forme lors de la
combustion incomplète de combustibles contenant du carbone, comme le bois ou le charbon, ou en
raison de systèmes de chauffage mal entretenus.
Le CO peut également pénétrer dans le
bâtiment à partir de garages attenants où les voitures roulent au ralenti, ou à partir de
sources extérieures, comme les autoroutes ou les installations industrielles à proximité. Il
peut s’accumuler à l’intérieur, ce qui représente un risque pour les occupants.
Le CO est un gaz hautement toxique car il se lie à l’hémoglobine dans le sang et empêche le transport de l’oxygène. Les symptômes de l’intoxication au CO comprennent des maux de tête, des étourdissements, une faiblesse, des nausées et de la confusion, qui peuvent mener à l’inconscience ou la mort.
Le dioxyde d’azote (NO2) est un gaz brun-rougeâtre qui se forme par la combustion à haute température lorsque l'azote (présent dans l'air) réagit avec l'oxygène pour former des oxydes d'azote (NO et NO2). Les principales sources de gaz oxyde de carbone2 sont les cuisinières à gaz, le kérosène et les chauffe-eau, les centrales électriques, les gaz d’échappement des voitures, des camions et des autobus, le transport maritime et la combustion industrielle de combustibles fossiles. L’exposition à des niveaux élevés de NO2 peut causer une irritation des poumons et des voies respiratoires, augmentant le risque d’infections respiratoires et aggravant l’asthme.
Le dioxyde de soufre (SO2) est un gaz suffocant et à l'odeur piquante, qui se forme lors de la combustion de combustibles contenant du soufre, tels que le charbon, le diesel et l’huile de pétrole, ainsi que par des processus industriels comme la fusion des métaux.
Le SO2 est un problème de santé majeur, provoquant une série d'effets néfastes sur les poumons, notamment des sifflements respiratoires, un essoufflement et une oppression thoracique.
Les particules (PM) désignent un mélange complexe de minuscules particules solides et de gouttelettes liquides en suspension dans l'air. Ces particules varient en taille, en forme et en composition chimique, idem, elles sont classées principalement en fonction de leur diamètre.
Les deux tailles les plus couramment surveillées sont les PM10 (particules d’un diamètre de 10 μm ou moins) et les PM2,5 (particules d’un diamètre de 2,5 μm ou moins). En raison de leur petite taille, les PM10 et surtout les PM2,5 peuvent être inhalées profondément dans les poumons. Les particules PM2,5 sont particulièrement dangereuses car elles peuvent pénétrer dans les alvéoles des poumons et même passer dans la circulation sanguine, augmentant ainsi le risque de problèmes de santé graves tels que les maladies respiratoires, les maladies cardiovasculaires et la mort prématurée.
Les sources intérieures de particules comprennent les activités de combustion, telles que le tabagisme, la cuisson au gaz ou au bois, la combustion de bougies et les émissions des appareils de chauffage. En addition, les particules extérieures provenant de la circulation et d’autres sources peuvent s’infiltrer dans les espaces intérieurs, contribuant ainsi aux niveaux de PM à l’intérieur.
Les recherches montrent que les particules en suspension contribuent à plus de 90 % des impacts sur la santé liés à la pollution de l’air intérieur ! Il est donc crucial de contrôler l’exposition aux particules à l’intérieur. Les stratégies comprennent la ventilation des appareils à combustion à combustible à l’extérieur, l’utilisation de ventilateurs d’extraction pour cuisiner et l’évitement des poêles, des foyers ou des radiateurs non ventilés à l’intérieur. Une ventilation appropriée et l’utilisation de sources d’énergie plus propres peuvent diminuer considérablement les concentrations de particules à l’intérieur.
La fumée secondaire, ou fumée de tabac ambiante, est un mélange de fumée exhalée par les fumeurs et de fumée dégagée par les produits du tabac en combustion, comme les cigarettes, les cigares et les pipes.
La fumée secondaire est un cancérogène connu et présente de graves risques pour la santé sans
niveau d’exposition sûr.
Elle peut s’accumuler à l’intérieur, en particulier dans les
maisons et les voitures, entraînant de nombreux problèmes sanitaires chez les adultes et les
enfants, notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer du poumon, le syndrome de mort
subite du nourrisson (SMSN) et les crises d’asthme fréquentes et sévères. La seule manière
efficace afin d’éliminer la fumée secondaire à l’intérieur est d’interdire complètement de
fumer, car les méthodes de ventilation et de filtration peuvent réduire ce polluant, mais non
l'éliminer.
La fumée de bois est un autre polluant atmosphérique intérieur important, produit par la combustion du bois dans des cadres résidentiels tels que les poêles à bois, les cheminées et les foyers extérieurs. La fumée de bois contient des polluants nocifs, notamment des particules fines, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatils, qui peuvent tous nuire à la qualité de l’air intérieur. L’exposition à ces polluants est particulièrement dangereuse pour les groupes vulnérables, tels que les enfants, les personnes âgées et les personnes qui souffrent de maladies cardiaques ou pulmonaires.
Les polluants biologiques sont des organismes vivants ou leurs sous-produits, incluant les
bactéries, les virus, les champignons, les moisissures, les acariens, les squames d'animaux de
compagnie et le pollen, qui peuvent nuire à la santé humaine. Ces contaminants peuvent causer
divers problèmes de santé, allant des réactions allergiques à l’asthme, aux maladies
infectieuses et à des réactions toxiques plus sévères.
Le plus souvent, les polluants
biologiques peuvent être trouvés dans les zones humides, telles que les salles de bains, les
cuisines et les sous-sols, ainsi que dans les espaces mal ventilés tels que les greniers et les
vides sanitaires, et peuvent être introduits par les animaux domestiques, les plantes, les tapis
et l’air extérieur. Un bon entretien ménager et la maintenance régulière des équipements de
chauffage et de climatisation sont d'une importance capitale. Une ventilation appropriée et une
bonne distribution de l’air y contribuent également. La clé du contrôle de la moisissure est le
contrôle de l’humidité. Adoptez la lutte antiparasitaire intégrée pour réduire l’exposition aux
allergènes d’insectes et d’animaux
Les bactéries sont un groupe diversifié d’organismes unicellulaires. Certains sont complètement inoffensifs, tandis que d’autres causent des maladies graves, notamment la pneumonie, les infections des voies urinaires et les maladies d’origine alimentaire. Les bactéries vivent sur les êtres humains, les animaux, dans le sol et même sur les débris végétaux. La plupart ne représentent aucune menace, mais celles responsables de maladies transmissibles par voie aérienne constituent un risque, en particulier pour les individus immunodéprimés. De toute façon, l’impact dépend entièrement du type de bactérie.
Les virus sont des organismes microscopiques qui ne peuvent se reproduire qu’en infectant une cellule hôte. Ils peuvent provoquer une grande variété de maladies, du rhume aux affections plus graves. Les virus se transmettent principalement d’une personne à l’autre, mais peuvent également survivre sur des surfaces et se propager dans l’air (par exemple rhume et grippe). Lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, de minuscules gouttelettes contenant le virus sont émises. Dans les espaces clos, ces gouttelettes peuvent rester en suspension dans l’air, ce qui à son tour augmente le risque de transmission.
Les champignons sont des organismes qui forment des colonies visibles sur des surfaces humides. Les moisissures et le mildiou libèrent des spores dans l’air qui provoquent des allergies et des irritations respiratoires. Certaines espèces productrices de toxines peuvent contribuer à de graves problèmes de santé, y compris le cancer. En général, les champignons apparaissent sur les matériaux humides, en raison des fuites, de dégâts des eaux ou d’une humidité élevée, et dans les zones exposées à l’eau dans la maison comme les cuisines et les salles de bains.
Les acariens de la poussière sont des arachnides microscopiques que l'on trouve couramment dans les meubles rembourrés et les textiles d'ameublement, comme la literie, les tapis et les meubles. Bien que les acariens eux-mêmes ne soient pas nocifs, leurs excréments et leur corps en décomposition contiennent de puissants allergènes qui peuvent déclencher des crises d’asthme et des réactions allergiques.
Les squames d’animaux sont composées de petites flocons de peau que les animaux
perdent naturellement. Elles contiennent des protéines qui agissent en tant que
puissants allergènes.
Les squames d’animaux sont légères et se retrouvent
facilement en suspension dans l'air, circulant dans toute la maison. Elles
provoquent des réactions, telles que les éternuements, la congestion et aggravent
également l’asthme. Il persiste pendant de longues périodes, même après que le
chien, le chat, l’oiseau ou tout autre ami à fourrure ou à plumes, ait quitté la
maison.
Le pollen est constitué de grains microscophiques libérés par les arbres, les graminées et les mauvaises herbes pendant la saison de floraison pour la reproduction et est un allergène saisonnier majeur. Le pollen pénètre dans les maisons par les fenêtres et les portes ouvertes. Il déclenche des symptômes de rhume des foins tels que le nez qui coule, les éternuements, et les yeux qui piquent chez de nombreuses personnes, affectant de manière significative celles qui souffrent d'allergies. Même de petites quantités de pollen peuvent bien aggraver les symptômes d’allergie chez les personnes sensibles.
La réduction de l'exposition aux polluants biologiques aéroportés dans votre maison implique une
combinaison de stratégies axées sur le contrôle de l’humidité, l’amélioration de la ventilation
et le maintien de la propreté.
Maintenez les niveaux d’humidité relative intérieur entre
30 et 50 %. C'est crucial pour pouvoir minimiser la croissance des moisissures et la présence
d’acariens, qui prospèrent dans des environnements très humides. Utilisez des ventilateurs
d’extraction dans les salles de bains et les cuisines, réparez les fuites et assurez-vous que
les appareils qui entrent en contact avec l’eau sont correctement entretenus pour éviter
l’accumulation d’humidité. Assurez une bonne ventilation des greniers et des vides
sanitaires.
Le contrôle de la poussière est essentiel, surtout pour les personnes
allergiques aux squames animales et aux acariens. Lavez régulièrement la literie à l’eau chaude
et passez fréquemment l’aspirateur pour réduire la présence d’allergènes. Il est important
d'assurer l'entretien régulier des systèmes de chauffage et de climatisation et de garder la
maison propre.